วันอังคารที่ 9 ตุลาคม พ.ศ. 2550

Oasis


Oasis en Libye (Sahara)


En géographie, une oasis (mot venant du grec ancien) désigne une zone de végétation isolée dans un désert stérile. Ceci se produit à proximité d'une source d'eau ou lorsqu'une nappe phréatique est suffisamment proche de la surface du sol ou parfois sur le lit de rivières venant se perdre dans le désert.
Les oasis ont toujours joué un rôle important dans l'établissement des
routes commerciales empruntées par les caravanes, qui y trouvaient de quoi se désaltérer et se restaurer. Leur contrôle politique ou militaire était donc d'une importance stratégique.
Le mot « oasis » passe dans le langage commun pour désigner un espace réduit au milieu du désert rendu fertile par la présence d’eau. Or, la rigueur
archéologique y introduit d’autres caractères essentiels. Une oasis, dans sa définition archéologique, est un terroir créé par la main de l’homme et entretenu par l’introduction d’un système de gestion hydraulique. Il s’agit en fait d’un espace mis en culture par l’irrigation (avec des seguias) et donc parfaitement artificiel. Ceci implique une présence humaine et une oasis peut donc être définie comme l’association d’une agglomération humaine et d’une zone cultivée (souvent une palmeraie) en milieu désertique ou semi-désertique.
Une palmeraie d’oasis est un espace fortement anthropisé et irrigué qui supporte une agriculture classiquement intensive et en polyculture. L’oasis est autant intégrée à son environnement désertique (association avec l’élevage transhumant des nomades) qu’elle s’en émancipe par une structure écosystémique toute particulière. Répondant entre autres de contraintes environnementales, c’est une agriculture intégrée qui est menée avec la superposition (dans sa forme typique) de trois strates : la plus haute des palmiers dattiers (le
palmier-dattier caractérise la plupart des oasis), une intermédiaire des arbres fruitiers (oranger, bananier, grenadier, pommier, etc.) et à l’ombre la strate des plantes basses (maraîchage, fourrage, céréales). Une autre constante de la structure oasienne est le travail en planches de culture, une organisation de l’espace appropriée à l’irrigation par inondation[1]. Les oasis sahariennes, milieux naturels et anthropiques, n'occupent qu'un millième de la surface du Sahara. La présence d’eau en surface ou en sous-sol est nécessaire, mais non suffisante à la création de tels espaces. Le Sahara est l’exemple type de l’actualisation de cette potentialité, mais pas l’unique. À travers le monde, le système oasien nourrit au moins dix millions de personnes. Cependant, il existe des régions désertiques sans oasis, malgré la présence d’eau (le Kalahari, par exemple). La création d’oasis est aussi contingentée par l’Histoire : de nombreuses oasis ont été créées ou se sont développées pour leur rôle de relais sur les routes commerciales (route saharienne de l’or ou route asiatique de la soie).
Les oasis sont l'objet régulier de projets de développement, nationaux ou internatioanaux, visant ces territoires comme potentiels agricoles ou touristiques.
Au niveau des ONGs et associations, il existe par exemple le Réseau associatif de développement durable des oasis (
Raddo) créé en 2001 qui rassemble des associations de Tunisie, d'Algérie, du Maroc et de Mauritanie. Son but — emblématique des approches environnementalistes récentes — est d'enrayer le déclin des oasis du Maghreb et la dégradation de leur écosystèmes par la mise en place d'actions d'amélioration de la gestion de l'eau et de la production de semences, d'aide à la diversification des activités et à la formation à l'agrobiologie.

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