วันอาทิตย์ที่ 8 กรกฎาคม พ.ศ. 2550

Vin rosé


Gamme de couleurs de vins rosés

Le vin rosé ne possède pas de définition satisfaisante malgré de longs débats tant au niveau français qu'international. En effet, si la législation européenne ou l'Organisation internationale de la vigne et du vin donnent bien une définition du vin, elles n'en proposent aucune pour les vins blancs, les vins rouges ou encore les vins rosés [1]. En fait, les usages se sont parfaitement accommodés de ce vide, puisque on édicte des règlements et des circulaires, on négocie, on signe des contrats, bref on reconnaît une existence indéniable au rosé dans le monde du vin.
Bien qu'il s'agisse probablement du plus vieux
vin de l'histoire, les rosés étaient jusqu'à une époque récente perçus comme « des vins fruités, de structure légère et qui se boivent frais […] il n’en reste pas moins vrai qu’ils ne sont pas de grande classe […] on ne leur apporte pas toujours les soins nécessaires […] surtout on leur réserve rarement les meilleures vendanges […] ce type de vinification peut être recommandé pour éviter certains défauts des raisins noirs manquant de maturité, atteints de pourriture […] ou pour obtenir un vin rouge plus concentré ».
Cette citation extraite d’un ouvrage récent
[2] résume à elle seule le statut dans lequel le vin rosé a été longtemps enfermé : vin secondaire, élaboré par défaut, sans grande technicité et indigne de l’intérêt de l’œnologue ! La situation pouvait paraître paradoxale au regard de l'importance historique de ce type de vinification ; l’engouement des consommateurs [3] a progressivement permis de réviser cette perception qui est aujourd'hui devenue obsolète.
D’expérience, le vinificateur sait qu’il est difficile d’obtenir un vin rosé à la fois fruité et équilibré, de maîtriser sa couleur et surtout d’être régulier d’un
millésime à l’autre.

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